13 décembre 2008
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La profession change... Je ne résiste pas au fait de vous faire part de quelques morceaux d'un article "quand on aura 20 ans en l'an 2020" du magazine " L'essentiel" N°118 petite revue connue des vétérinaire. Les citations sont en bleu.
Le statut du vétérinaire change, la profession se féminise et rentre dans le coeur des jeunes par l'intermédiaire des jeux vidéo. " Le vétérinaire de 2008 s'appelle Léa, elle n'exerce pas un métier, elle vit une passion dans laquelle l'argent n'a pas d'importance", Ceci explique alors pourquoi "son client le considère plus comme un "sauveur" que comme un docteur, c'est un magicien puisque selon l'adage, les animaux ne parlent pas. Il va de soi, pour le client, qu'il exerce un sacerdoce et qu'il doit être disponible 24 heures sur 24. Il est proche, presque un ami, il sait écouter, au total, le vétérinaire est un être à part, exceptionnel."
Quand je dis qu'il est plus facile de trouver un véto qu'un médecin, parfois....Je ne dois pas être la seule à le penser alors...
En tous cas, ceci est révélateur de la façon dont nous considèrent beaucoup de client. Qui n'a jamais entendu "ha, vous exercez un métier dont je revais..." ? Ceci explique aussi pourquoi les clients sont de plus en plus exigents. Le véto est un "presque-Dieu", alors il doit tout savoir. Pas toujours facile de dire "je ne sais pas", ou d'expliquer pourquoi tel traitement n'a pas bien fonctionné (malgré son prix, hé oui), alors même qu'être mis sur un piedestal n'est pas forcement désagréable. "Les vétérinaires voudraient être des êtres à part et leurs clients veulent qu'ils le soient, ils ont pour eux les yeux de l'amour." Malheureusement, il faut descendre de notre petit nuage, dans la réalité " les vétérinaires estiment que leur relation avec les clients est de moins en moins gratifiante, que ceux-ci sont de de plus en plus exigeants et difficiles.{...} Quant aux clients, ils trouvent les consultations trop rapidement expédiées, se plaignent des praticiens qui ont peur de leur animal (il va de soi que le vétérinaire est aussi dompteur), et le statut de "marchand" les gène quelque peu" Et oui, il faut être (bon)médecin, psychothérapeute, polyvalent, notre image n'est pas toujours facile à assumer, mais comme le dit l'auteur de l'article "Rassurons-nous. Les clients interrogés ont tous dit la même chose : "les autres vétérinaires sont comme ça, mais pas le mien !"
Tout de suite, on se sent mieux !
Le statut du vétérinaire change, la profession se féminise et rentre dans le coeur des jeunes par l'intermédiaire des jeux vidéo. " Le vétérinaire de 2008 s'appelle Léa, elle n'exerce pas un métier, elle vit une passion dans laquelle l'argent n'a pas d'importance", Ceci explique alors pourquoi "son client le considère plus comme un "sauveur" que comme un docteur, c'est un magicien puisque selon l'adage, les animaux ne parlent pas. Il va de soi, pour le client, qu'il exerce un sacerdoce et qu'il doit être disponible 24 heures sur 24. Il est proche, presque un ami, il sait écouter, au total, le vétérinaire est un être à part, exceptionnel."
Quand je dis qu'il est plus facile de trouver un véto qu'un médecin, parfois....Je ne dois pas être la seule à le penser alors...
En tous cas, ceci est révélateur de la façon dont nous considèrent beaucoup de client. Qui n'a jamais entendu "ha, vous exercez un métier dont je revais..." ? Ceci explique aussi pourquoi les clients sont de plus en plus exigents. Le véto est un "presque-Dieu", alors il doit tout savoir. Pas toujours facile de dire "je ne sais pas", ou d'expliquer pourquoi tel traitement n'a pas bien fonctionné (malgré son prix, hé oui), alors même qu'être mis sur un piedestal n'est pas forcement désagréable. "Les vétérinaires voudraient être des êtres à part et leurs clients veulent qu'ils le soient, ils ont pour eux les yeux de l'amour." Malheureusement, il faut descendre de notre petit nuage, dans la réalité " les vétérinaires estiment que leur relation avec les clients est de moins en moins gratifiante, que ceux-ci sont de de plus en plus exigeants et difficiles.{...} Quant aux clients, ils trouvent les consultations trop rapidement expédiées, se plaignent des praticiens qui ont peur de leur animal (il va de soi que le vétérinaire est aussi dompteur), et le statut de "marchand" les gène quelque peu" Et oui, il faut être (bon)médecin, psychothérapeute, polyvalent, notre image n'est pas toujours facile à assumer, mais comme le dit l'auteur de l'article "Rassurons-nous. Les clients interrogés ont tous dit la même chose : "les autres vétérinaires sont comme ça, mais pas le mien !"
Tout de suite, on se sent mieux !